Sénégal :  » Je continuerai à faire mes massages, car il y va de ma santé » declare l’opposant

Ousmane Sonko le leader du parti politique sénégalais  » Pastef  », est accusé depuis plus d’une semaine de viol suivi de menaces de mort par une masseuse professionnelle. Son parti crie à une machination politique contre l’homme . 

Une des forces d’opposition au pays de la teranga, Ousmane Sonko est convoqué depuis ce lundi 08 février, dans une gendarmerie de Dakar. Une convocation à laquelle il n’a toujours pas répondu, qui fait suite à une plainte formulée contre lui le 02 février dernier, pour  viol et menace de mort. La plaignante, une jeune  masseuse exerçant dans un cabinet privé dans lequel l’homme politique est un des nombreux clients. 

<< Je ne défererai pas à cette convocation >> a réagi l’opposant qui est par ailleurs député à l’assemblée nationale. Sonko dénonce, une affaire fomentée par le président Macky Sall qui vise selon lui, à briser sa carrière politique. 

 Machination politique 

Les partisans du Pastef ainsi que les proches de Sonko défendent contre vents et marées cette thèse de leur leader, en brandissant comme exemple, le cas de l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall, accusé de détournement en 2017 et condamné quelques mois plus tard, alors qu’il préparait sa candidature pour la présidentielle de février 2019. Une accusation qui a fortement entachée l’image de Khalifa Sall, le discréditant ainsi de la course présidentielle. 

 Le leader du Pastef exige dans cette affaire qui défraie toute chronique depuis lundi au Sénégal,  le respect de la loi. << Je suis député, et on devra respecter la loi ! S’ils lèvent mon immunité à 10h, à 10h 05 j’irais répondre >> a écrit le principal concerné sur son compte Twitter qu’il ne cesse d’inonder de tweets en apportant sa version des faits. 

Même s’il ne nie pas connaître la masseuse en question, Ousmane Sonko nie en revanche, les chefs d’accusations contre sa personne. << Je continuerai à faire mes massages, car il y va de ma santé >> a martelé l’homme. 

Ousmane Sonko qui promet à son tour d’engager des poursuites judiciaires, peut compter sur le soutien de ses militants et sympathisants qui croient dur comme fer, à l’innocence de leur leader dans cette affaire mais aussi, à une machination politique du pouvoir actuel sénégalais.

Bintya Kégnin 

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